Artcurial Genève : une journée dédiée à l’expertise des bijoux

L’obsession vintage quitte les dressings pour les coffrets à bijoux ! Le succès de la vente en ligne organisée en juin dernier par Artcurial à Bâle en est la preuve. La maison, qui prépare déjà sa vacation de 2026, organise le 9 septembre à Genève une journée d’expertises gratuites avec la spécialiste Laura Mongeni.

Après les sacs de créateurs et les jeans upcyclés, ce sont désormais les bijoux qui enflamment les style lovers passionnés de vintage, mais aussi les collectionneuses averties.

La vente intitulée Écrin d’une élégante a emballé la toile avec des pièces des années 60, véritable âge d’or de la joaillerie italienne. Parmi elles, se trouvait un diamant taille émeraude de 5,08 carats, certifié E VVS2 et monté en bague par le joaillier Faraone. Cette pièce s’est envolée à plus de 75 000 francs.

Plus de quarante lots composaient cet écrin raffiné. Celui-ci était le reflet d’une femme chic et amoureuse du style italien. Sculptural ou floral, animalier ou graphique, chaque bijou racontait une histoire.

En Italie, les sixties sont marquées par une explosion créative. En effet, la joaillerie bouscule ses codes poussiéreux pour embrasser le design, le mouvement et la modernité. Milan devient le centre de cette révolution esthétique où Buccellati, Faraone ou De Vecchi rivalisent d’audace. Chacun imagine des bijoux sophistiqués et pleins de vie.
Toutes ces pièces, signées de grands joailliers ou d’anonymes, se distinguent alors par leurs matériaux précieux ou insolites et leurs formes audacieuses inspirées de la nature ou architecturales… Elles traduisent une esthétique libre, expressive et résolument moderne.

Expertises gratuites et confidentielles

Aujourd’hui, Artcurial prépare déjà l’avenir. La maison annonce une journée d’expertises gratuites et confidentielles avec Laura Mongeni. Celle-ci précise : « un beau bijou est un bijou porté ou vendu. Et chaque écrin recèle ses trésors. Il s’agit parfois de créations que l’on estime démodées, oubliées au fond d’un coffre ou d’un tiroir. Mais elles peuvent avoir une vraie valeur sur le marché international. Une pièce qui n’est plus tendance en Europe peut être très recherchée en Asie ou aux Etats-Unis, par exemple. »

Un principe qui s’applique aussi bien à des bijoux anciens ou modernes de marques prestigieuses ou d’artisans anonymes.