Par Micheline PACE
En cet hiver glacial, la prestigieuses Brussels Art fair, la Brafa édition 2017 a offert un spectacle d’œuvres artistiques uniques et variées dans leur style du 21 au 29 janvier sous le haut patronage de Sa Majesté (dont les photos trônent dans les hôtels partenaires) pour le plus grand bonheur des amateurs d’art et d’antiquités, collectionneurs, galeristes ou badauds curieux.
Animé par 132 exposants de grande qualité originaires de 16 pays, le Salon, un des premiers rendez-vous internationaux importants de l’année, offre à en voir de toutes les couleurs. Les œuvres en provenance de tous horizons s’étalent sur près de 6000 ans d’histoire en passant de l’art africain au contemporain avec un focus sur l’art cinétique et optique avec la présence de l’artiste argentin hôte d’honneur Julio Le Parc, événement marquant de cette 62e édition. Quatre de ses ouvrages principales colorées, ludiques et riche en effets visuels subliment les halls devant lesquelles chacun peut (se faire) photographier.
Les Suisses participent significativement au décor ! 6 galeries genevoises et 1 zurichoise font honneur à notre savoir-faire. À l’instar du vœu de Harold t’Kint de Roodenbeke, président du BRAFA, une célèbre galeriste suisse – Galerie Grand-Rue Marie-Laure Rondeau – qui revient enchantée depuis plusieurs années rappelle que la vocation de la manifestation est de susciter le désir de collectionner ou d’acquérir les œuvres présentées, de faire rencontrer de nouveaux clients ; des aquarelles, gouaches, gravures et dessins du 18e et 19e siècles évoquent le voyage, la découverte du « rôle » de la nature propre de cette époque avec en évidence les illustrations les premières ascensions au Mont-Blanc.
L’accueil chaleureux est reconnu de tous comme le souligne une autre galerie helvétique Bailly Gallery, spécialisée en art moderne et contemporain, qui abrite entre autres « Le clown au petit chapeau vert » de Bernard Buffet (1989), «L’éternel printemps » de Rodin (1915), « Personnage à la guitare » de Le Corbusier (1960). La Galerie de la Béraudière au centre-ville de Genève et également installée en Belgique depuis 2016 garde une place prépondérante aux surréalistes et joue un rôle incontournable sur le marché international. Jean-Baptiste Fabre met un point d’honneur de promouvoir l’art française du siècle des Lumières que son mobilier d’exception. Entre coups de cœur et trouvailles insoupçonnées au gré du hasard des rencontres, Phoenix Ancient Art vous fera voyager à travers le temps dans tout ce qui constitue la quintessence de notre civilisation avec des modèles de la Mésopotamie à l’âge du Néolithique et du Bronze, de l’Art Gallois ou d’Asie occidentale à l’âge de Fer ou encore romain et italiote sans oublier l’égyptien. L’Opera Gallery propose des œuvres d’art moderne et contemporain tout en soutenant de nouveaux talents. At last but not least, le Kunstberatung Zurich se distingue par son leadership en matière de négociation des tableaux européens et russes du 15e au 20e.
Un nouveau record de fréquentation a été battu grâce aux 61’250 visiteurs déambulant sur l’original site du Tour&Taxis. Le prochain rendez-vous est déjà fixé à l’année prochaine, du samedi 27 janvier au 4 février 2018 !