Buccellati, Bulgari, Cusi… Les joailliers italiens sont indissociables des années 60 et de l’âge d’or de la Cinecittà. Un glamour que fait revivre Christie’s lors d’une vente aux enchères le 17 mai, à Genève, placée sous le signe de la Dolce Vita.
Des monstres sacrés du cinéma – Elizabeth Taylor et Richard Burton, en tête – attirés par la magie des studios de la Cinecittà, des photographes, des fêtes et surtout cette manière de vivre, entre glamour et décontraction, que Fellini immortalisa dans son film Dolce Vita. 
Au total ce sont quarante pièces d’exception qui seront mises en vente, parmi lesquelles ce sautoir-broche signé Bulgari en or, cabochons de quartz fumé, onyx et diamants, porté par Silvana Mangano, la star de l’époque, et estimée entre 40 000 et 50 000 francs.
C’est à Bulgari, joaillier préféré d’Elizabeth Taylor, que la joaillerie italienne doit son regain d’intérêt dans le monde. Plusieurs pièces expriment la grande créativité du joaillier romain, comme cette bague Trombino en or jaune, diamants et portant un rubis birman de 14.38 carats. Elle est estimée entre 700 000 et un million de francs.
Impossible de passer sous silence la montre Serpenti, toujours de Bulgari, au bracelet agrémenté de rubis, saphirs et diamants, dont le style unique, associant classicisme et modernité, est si caractéristique de cette brève période où Rome fut le symbole de la dolce vita et de la jet-set internationale. Personnage haut en couleur, le baron Enrico di Portanova, que ses amis appellaient Ricky, offrit en 1972 à Sandra Hovas, qui allait devenir sa deuxième épouse un an plus tard, un collier estimé aujourd’hui entre 100 000 et 150 000 francs. Il a été réalisé par Massoni, une maison de joaillerie fondée à Rome en 1790, fréquentée par la royauté et l’aristocratie italiennes et, à partir des années 60, par des personnalités italiennes et internationales.
Infos
Ventes joaillerie Christie’s
Hôtel Four Seasons des Bergues,
33, quai des Bergues
Genève
Exposition du 12 au 16 mai
Vente : 17 mai
www.christies.com
